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Libération

XV de France: nouvelles têtes, même âme. Contre les Boks, la cascade de forfaits ne modifiera pas le style prôné par Skrela.

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publié le 30 novembre 1996 à 0h43

Il paraît que Jean-Claude Skrela dort mal depuis les forfaits de

Thomas Castaignède et Alain Penaud. Mais il dit: «Depuis quinze ans que je suis entraîneur, j'ai toujours mal dormi avant les matches.» Il y a une semaine déjà, l'entraîneur de l'équipe de France savait que pour rencontrer l'Afrique du Sud, samedi à Bordeaux, il ne pourrait pas compter non plus sur Roumat et Merle en deuxième ligne, sur Ntamack et Saint-André aux ailes de la ligne de trois-quarts, sur Jordana en pilier. «On pense que je me fais du souci, disait-il alors, mais c'est une situation normale pour un entraîneur de faire la meilleure équipe possible avec les meilleurs joueurs possibles. L'année dernière à la même époque, quand j'ai commencé à entraîner cette équipe, la retraite de Deylaud, celle de Sella m'avaient bien obligé à reconstruire un triangle d'attaque.»

En plaçant Pelous en deuxième ligne, il mise sur un quatrième troisième ligne. En lui adjoignant Miorin, il compte sur le joueur techniquement le plus complet à ce poste. Faisant glisser Dourthe à l'aile, il parie sur un relanceur, capable de venir se mêler au jeu n'importe où dans la ligne. Avec Berty, il dispose d'un ailier doué. En fait, aussi soucieux qu'à l'accoutumé, Skrela est surtout impatient. «Il me tarde de voir comment nous allons nous comporter. Sélectionner des joueurs, c'est choisir de leur faire confiance sans restriction. L'essentiel c'est de voir si les idées passent sur le terrain.»

Pour autant, on penserait qu'une équipe au