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Libération

L'Ovalie vote, Lapasset sûr de passerL'élection du président de la Fédération de rugby serait-elle un piège à cons?

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publié le 14 décembre 1996 à 3h00

Ce samedi matin, Christian Goulois, président du club de

Gennevilliers, s'est levé de bonne heure pour aller porter ses onze voix dans la poche de Bernard Lapasset, candidat à un nouveau mandat à la présidence de la Fédération française de rugby (FFR). Ce n'est pas un vote de conviction pour cet homme de 50 ans, qui travaille dans une centrale d'achat de produits industriels, et dont l'épouse fait office de trésorière dans le club dont il a la charge. Un vote qui prône l'apaisement dans la tourmente. Une heure et demie par jour à consacrer à son club, sans compter les week-ends, Christian Goulois dit volontiers qu'il aurait préféré «passer mon samedi avec mon petit-fils que d'aller papoter» à l'assemblée générale de la Fédération, mais que d'un autre côté, «on ne peut pas dire que c'est nul si on n'y participe pas». Le but est de mettre fin aux «querelles de pouvoir des dirigeants.» Entre Bernard Lapasset, et son «félon» de vice-président Marcel Martin, il n'y a que la différence d'une liste de noms, dont celui, sur la liste de Lapasset, de Jo Maso, qui fait «tilt» dans la tête de ceux qui aiment le jeu pour le jeu et la pointe de «naïveté» qui anime le manager de l'équipe de France. «Pour moi, voter Lapasset, ce n'est rien en attendre, ce sera toujours un point d'interrogation pour la suite. Ce n'est pas son élection qui résoudra mes problèmes. Les problèmes des internationaux ne me touchent pas.» Au pire, pense-t-il que la FFR a besoin «d'être stabilisée.»

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