Menu
Libération

Contre «la faillite du hockey en France»

Article réservé aux abonnés
publié le 13 janvier 1997 à 16h04

La Fédération française des Sports de Glace (FFSG), qui accusait

l'an dernier un déficit de 31 millions de francs, est aujourd'hui dans l'impossibilité de verser aux clubs de hockey ayant accédé à la première division, les subventions du ministère de la Jeunesse et sports. Pas plus qu'elle ne peut leur reverser la faible part qui leur est due sur les droits payés par TF1 pour la couverture du patinage artistique. «Il y a quatre ans, Bernard Goy (président de la FFSG) signait un contrat avec TF1, s'engageant à reverser 400 000 F par club et par année pour aider les équipes après l'euphorie des JO d'Albertville, explique le président des Flammes bleues de Reims, Charles Marcelle. La première année, tout a bien marché. La deuxième, on ne touchait déjà que 200 000 F, puis plus rien.» Or les termes du contrat signé avec TF1 limitent la recherche de nouveaux partenaires. Charles Marcelle dénonce donc «la faillite sportive du hockey en France» et déplore l'absence de projet global, notamment en matière de formation. Pieds et poings liés au bon vouloir des élus locaux, les clubs ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Et encore, mêmes les plus prestigieux sont menacés: Brest, la formation la plus riche de France, pourrait ainsi disparaître à la fin de la saison Brest, son sponsor (le groupe Doux) jugeant avec raison les retombées publicitaires désastreuses.

Un moment évoquée, l'idée de créer une ligue indépendante a elle capoté quand les Dragons de Rouen ont dû répondre d'un déficit de