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Libération

FOOT. La France retouche aux buts.

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publié le 23 janvier 1997 à 15h31

C'est une équipe de France de laboratoire qui a battu le Portugal

hier soir à Braga 2 à 0. Match pour du beurre mais on sait les Grenats beaux joueurs. Ils font frémir Barthez après cinq minutes sur un corner fusant de Figo pour la tête de Fernando-Couto qui oblige Deschamps à monter sur la barricade. Les Français, n'ayant l'air de rien, étant désinvoltes trouvent l'ouverture à la 10e, après une belle combinaison lancée par Ba. Pour sa première sélection, il trouve comme dans un rêve Dugarry qu'on avait eu tort d'oublier sur l'aile droite après sept mois d'absence. Le néo-Milanais se déporte du centre vers la droite pour mieux relayer à gauche des poteaux de Vitor Baia, direction Deschamps, qui conclut sans forcer. La défense portugaise est dans les vents contraires à ce beau mouvement en équerre. Un tir du plus bel effet de Zidane plus loin, détourné par Vitor Baia, on touche à la mi-temps. Ba fait rouler sa bille et fait fortement pencher le jeu sur la droite, allumant des mèches brûlantes dans les pieds de Dugarry. Et Barthez se souvient qu'il sait aussi stopper des tirs de loin. Tout va bien. Artur Jorge remodèle son attaque, mais c'est sa défense qui travaille dur. Ibrahim Ba remercie Jacquet de l'avoir invité en inscrivant son but. Grand pont sur Fernando Couto sur l'aile gauche, il repique droit sur Vitor Baia qui sort de sa niche, pour mieux voir le ballon effleurer sa cheville. Ba peut sortir et croiser Djorkaeff. Jacquet a largement de quoi noircir sa rubrique «emba