Menu
Libération

Une confrontation d'avants. Avantage technique aux Anglais.

Article réservé aux abonnés
publié le 25 janvier 1997 à 15h23

Si l'on suit le raisonnement de Bob Dwyer, la finale de la Coupe

d'Europe oppose les deux meilleures équipes de la compétition. Et, en effet, Brive, au même titre que Leicester, a gagné tous ses matchs depuis le début de la compétition.

La différence la plus perceptible, c'est que si l'on a vu le jeu de Leicester progresser au fil des matchs, celui de Brive n'a guère varié. Son efficacité jusque-là ne s'est pas démentie.

Brive est une équipe forte dans toutes ses lignes, qui pratique un jeu athlétique sur un rythme soutenu. De tous les clubs français, Brive est en effet celui qui encadre le mieux la condition physique de ses joueurs. Les avants brivistes pratiquent un jeu très puissant à l'impact, capable de déchirer le premier rideau de la défense adverse. Le problème, c'est qu'à partir de ce moment-là le jeu varie peu.

Pourtant, le demi d'ouverture s'appelle Alain Penaud, sujet doué, qui fait admirer souvent sa clairvoyance dans le jeu au pied. Les deux centres, Lamaison et Venditti, eux aussi internationaux en exercice, jouent le plus souvent en pénétration. Si on se fie aux dernières prestations des deux équipes en Coupe d'Europe, Leicester a davantage impressionné en éliminant Toulouse que Brive face à Cardiff. Sans doute parce que le jeu qui a permis à Brive de l'emporter n'offrait guère d'inattendu. La finale sera d'abord une confrontation d'avants, avec un avantage technique pour Leicester. Il faut espérer que la victoire reviendra à celui qui saura le mieux déplacer