A Cardiff: Irlande bat le Pays de Galles 26-25.

Pour le pays de Galles. 3 essais: I. Evans (1re, 47e), S. Quinnell (77e);

2 transformations: Jenkins (1re, 77e); 2 pénalités: Jenkins (37e, 65e).

Pour l'Irlande. 3 essais: Bell (12e), Miller (24e), Hickie (34e); 1 transformation: Elwood (12e); 3 pénalités: Elwood (5e, 42e, 58e).

La renaissance galloise n'aura duré que quinze jours, le temps d'épuiser le souvenir d'une victoire sur l'Ecosse à Murrayfield. Il fallait samedi que le pays de Galles efface quatorze années d'insuccès dans son stade de l'Arms Park face à l'Irlande. Ce fut presque réussi, il s'en est fallu d'un point. Ce petit point en faveur de l'Irlande, qui l'emporte 26-25, ce pas grand-chose qui manque, ce presque-rien qui se dérobe, ce n'est au fond que le poids de la justice. Non que les Irlandais aient montré plus que la détermination féroce dont ils firent preuve en vain contre le XV de France il y a deux semaines à Dublin. Mais les Gallois ont trop péché.

C'est un péché en effet de disposer de la plus brillante charnière du Tournoi avec Rob Howley à la mêlée et Arwell Thomas à l'ouverture et de faire si peu cas des lumières qu'ils apportent. Quelle misère de voir Rob Howley lire si vite, si bien, si finement le jeu et ses partenaires déchiffrer un abécédaire écrit en grosses lettres, tellement grosses que la défense irlandaise n'en perdait pas une miette. Il semble que le XV de Galles soit dévoré par la nostalgie. Les responsables de la fédération avaient réussi u