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Libération

Examen de grec pour le PSG . En pleine crise, Paris reçoit le discret AEK Athènes.

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publié le 6 mars 1997 à 23h44

Dernier des Européens à entrer en lice, le PSG reçoit ce soir. Ses

hôtes, les Grecs de l'AEK Athènes, se sont rendus compte que sur le carton d'invitation de ce quart de finale, la fameuse PAF (participation au frais) pouvait être moindre que prévue. Face à d'émollients amphytrions en proie à de graves questions («suis-je encore fait pour le football?» se demandent les anciens, «où vais-je jouer la saison prochaine?» s'interrogent les plus jeunes, «qui évoluera à mes côtés l'a saison prochaine?» s'inquiètent ceux qui n'ont d'autre issue que de rester), la Grèce espère. Une succession de matches manqués, une élimination glorieuse en coupe de France, puisque les coéquipiers de Bernard Lama sont quand même allés jusqu'aux tirs au but avant de se faire éliminer par Clermont-Ferrand, une équipe de quatrième zone, ont probablement marqué les esprits. Il faudra donc sortir le fameux «fighting spirit» de nos cousins anglais, voire le légendaire «serrement de coudes dans l'adversité» de la tradition collective, pour montrer à la France, un brin caustique, que les détenteurs de la Coupe des Coupes ne sont pas encore au stade à passer à la scie sauteuse du rayon bois-panneaux de chez Bricorama. C'est sans doute pour cette raison que le club parisien a tiré un trait noir sur ses habitudes pour une mise au vert sous les hêtres centenaires et les rhododendrons naissants de Clairefontaine (là où l'équipe de France prend ses quartiers). Dans le huis-clos de la forêt de Rambouillet, personn