Le patronat local a largement soutenu le dossier olympique présenté
aujourd'hui.
Lille correspondance Demain à 13 heures, Lille et toute la France sauront si la capitale des Flandres fait partie des quatre ou cinq villes retenues par le Comité International Olympique (CIO) comme candidates à l'organisation des Jeux olympiques de 2004. Dernière épreuve de cette phase éliminatoire: un grand oral aujourd'hui à Genève. Les onze ville postulantes aura quarante minutes pour convaincre le comité de sélection. Lille passera en avant-dernière position, à 17h 25.
Quand Pierre Mauroy est allé quérir le soutien de l'Etat à la candidature de sa ville aux Jeux olympiques de 2004, Jacques Chirac n'a pas mis longtemps à trancher: «OK pour le soutien mais à hauteur de 25% du budget de la candidature dans un premier temps», soit 20 millions de francs. Le reste, c'est aux collectivités locales et aux entreprises de le financer. Le maire (PS) de Lille a donc dû annoncer aux chefs d'entreprises du Nord-Pas-de-Calais que, s'ils croyaient à la candidature, ils devaient y aller de leur poche. Le roi du petit pois, Bruno Bonduelle, grand patron de l'agro-alimentaire, a relevé le défi au nom du patronat nordiste. Les entreprises se sont d'emblée engagées sur 20 millions. Au début, l'enthousiasme n'est pas au rendez-vous: candidature farfelue, caprice de quelques-uns a-t-on entendu ici et là. Mais chemin faisant, la candidature de Lille a gagné en crédibilité. Le soutien personnel de Jacques Chirac y e