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Libération

D1: Monaco-Auxerre, les Européens aux prises Paris SG, qui reçoit Lyon, doit protéger sa deuxième place menacée par Bastia.

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publié le 8 mars 1997 à 23h36

De mardi à jeudi, de Newcastle à Dortmund en passant par Paris, la

semaine européenne des clubs français s'est terminée dans un goulet d'étranglement avec ce match nul du PSG contre l'AEK Athènes dans un Parc des Princes déserté par la moitié de son public, nouvelle illustration du peu d'envie concertée des joueurs et des supporters de faire du football une des attractions de la capitale. Un quart de finale de Coupe des coupes ne donne pas toujours lieu à un match de légende, mais rien n'autorisait les Parisiens à opposer à leur faillite sportive ces commentaires déconcertants: «Cette équipe a quand même montré des qualités mentales et physiques», a affirmé Jean-François Domergue, qui pourrait bientôt devenir le nouvel homme fort du club. «Je trouve ça immérité», a renchéri Bernard Lama, de plus en plus insouciant, avant que Joël Bats, entraîneur, n'exprime au plus juste la situation irréelle dans laquelle se trouvent ses protégés: «On ne peut rien reprocher aux joueurs contrairement à ce qui s'est passé à Clermont-Ferrand», (où le tenant de la Coupe des coupes s'est fait sortir de la Coupe de France par une équipe d'amateurs rigolards). Tout est relatif et vice versa, comme dirait celui qui n'aurait rien à ajouter, sinon que le PSG pourra aussi bien l'emporter au match retour. D'ici là, il faudra toutefois recevoir Lyon et son chasseur de cages Alain Caveglia, pas plus tard que dimanche, dans le cadre moins lumineux du championnat de France. Gare au trouillomètre à zéro qui