La course olympique de Lille s'est arrêtée vendredi à 13h 30. En
dépit des derniers espoirs suscités par un message enregistré de Jacques Chirac aux membre du Comité de sélection, le CIO a préféré Buenos-Aires, Le Cap, Athènes, Rome et Stockholm comme sièges éventuels des Jeux de 2004.
Lille qui n'apparaissait pas parmi les favoris, au contraire de Rome et d'Athènes, a espéré jusqu'au bout faire partie de la liste. «Dans le choix final du CIO, il est évident que Stockholm l'a emporté sur Lille du fait d'un vote entre latins et anglo-saxons», a commenté à chaud Pierre Mauroy, le maire de Lille. Pour beaucoup, le CIO n'a pas su créer la surprise qu'il avait promise après l'échec relatif des jeux d'Atlanta. «C'est un choix classique qui aurait pu être fait il y a 18 mois, dicté par des considérations planétaires», a expliqué Marie Christine Blandin, la présidente écologiste du Conseil régional du Nord Pas-de-Calais. Dans les délégations des villes victorieuses, l'humeur est à l'euphorie. Les délégués de Rome et de Buenos Aires affichaient depuis jeudi, jour du grand oral, une telle assurance que certains se demandaient s'il était bien utile de poursuivre la compétition. «Le CIO a choisi le renouveau de l'esprit olympique, il a compris notre détermination à vouloir organiser les premiers jeux à dimension humaine du XXIe siècle», a déclaré Francesco Rutelli, le maire de Rome. Son homologue d'Athènes est lui reparti de Lausanne visiblement soulagé. Les dernières informations prov