Une guerre secrète? Le terme serait sans doute trop fort. Discrète en tout cas, car dans la perspective de la Coupe du monde, se négocie en sous-main un important dossier concernant le droit pour les internationaux français à utiliser les chaussures à crampons de leur choix. Avec des mots choisis, Gilles Bocq, ancien pro représentant de la firme Adidas au sein de l'équipe de France, parle simplement de «discussion claire entre gens de bonne intelligence». Pour expliquer de quelle manière il s'est entretenu avec les représentants des joueurs avant le match des Bleus contre les Pays-Bas, fin février. L'homme est devenu un personnage incontournable au sein de l'équipe de France de football. A cause du contrat qui lie, depuis 1972, l'équipe nationale et la firme créée par Adi Dassler. «Il s'agit d'un partenariat de confiance et de fidélité, même dans les moments difficiles, quand l'équipe de France ne participait pas à des phases finales de coupe du monde», explique Henri Emile, adjoint d'Aimé Jacquet et intendant de l'équipe de France. Adidas, qui, fin 1995, a eu la prudence de reconduire son contrat en cours avec la fédération jusqu'en 2002, se signale par de gros chèques, mais aussi par une importante dotation en équipement fourni à toutes les équipes françaises, joueurs et cadres techniques (des moins de 15 ans aux féminines, des militaires aux centres interrégionaux de formation, en passant par les participants à la coupe de France et à la coupe de la Ligue"). Pour un total
Mondial 98 Les Bleus mal dans leurs Adidas
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par Rémy FIERE
publié le 10 mars 1997 à 23h33
(mis à jour le 10 mars 1997 à 23h33)
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