Menu
Libération

Paris s'emballe in extremisLe PSG revient sur Monaco tenu en échec par Auxerre.

Article réservé aux abonnés
publié le 10 mars 1997 à 23h34

Dimanche à 18 h 30, le PSG était plus qu'attendu dans les virages du

Parc des Princes. Des supporteurs psychonévrosés avaient préparé des banderoles pour décoller la poisse des croquenots parisiens. Or, en première mi-temps, profitant une erreur défensive, le Lyonnais Cédric Bardon se déguisait en bourreau pour marquer un but et déclencher dans les tribunes le déploiement de ce message à la peinture verte sur fond blanc: «Ricardo = petit rigolo. Fernandez plus balez (sic)». Le sifflement des oiseaux de mauvais augure se turent pourtant quand après vingt secondes de jeu, après la pause, la paire brésilienne Leonardo-Rai, égalisait. Très ouvert, le jeu devenait même agréable. Grognements de plaisir en tribunes, jusqu'à la libération finale. Deux buts dans les quatre dernières minutes, signés Raï et Loko. Le PSG est sous oxygène. De plus, Auxerre ayant réussi un honorable nul (0-0) à Monaco, les Parisiens reviennent à 4 points du leader.

La valeur sûre du moment, Nantes a encore accéléré la cadence en assaisonnant des Bastiais il est vrai un peu fades samedi soir à la Beaujoire. La 21e victoire consécutive des Canaris a été bâtie dans le calme au milieu de Corses tourmentés par leur impuissance subite. A l'exemple de Moravcik, expulsé après avoir puni physiquement Makélélé, trop à ses aises pour que l'on ne tente pas de l'arrêter. Même à 10 en défense, les Bastiais ont assisté au match de Nantes qui a retrouvé son jeu de mouvement tournant, au centre duquel N'Doram est une giroue