La victoire, avancée jeudi, de Monaco à Rennes avait forcément
travaillé au corps les poursuivants des inamovibles leaders. Ainsi du PSG, revigoré par une dernière victoire au Parc face à Lyon, mais qui n'a su, hélas! faire son babeurre en Normandie. Au Havre, les Parisiens n'entendaient pas faire mentir ce que les thuriféraires vendeurs de métaphores nomment sobrement «le réveil des hommes de la capitale». Hélas! un Revault en phase de béatification et un collectif abouti n'ont pas autorisé un Paris renaissant à rentrer au pays en sifflotant. 1-0. Un penalty (sur deux) de Teddy Bertin à un quart d'heure de la fin a ruiné les spéculateurs qui jouaient gagnant une équipe désormais à sept points de Monaco.
A bon chat, bon rat donc, comme disait feu Dingue, mais s'il est, au contraire, une équipe qui s'acharne à faire mentir les adages ancestraux (pléonasme?), c'est bien Auxerre. Deux buts en première période ont en effet mis à l'abri les ambassadeurs du chablis. Ensuite, joueurs généreux (ils offrent souvent une bouteille de breuvage-qui-rend-béat aux adversaires, quand les caméras sont là et l'enjeu également), mais aussi joueurs convaincus, les Auxerrois ont assuré sérieux face à Cannes. Cela dit, le score de 3-1 restera dans les statistiques, mais pas dans les annales.
A Marseille, Strasbourg par Nouma en seconde mi-temps a ouvert le score. Que personne n'a refermé dans les minutes qui ont suivi malgré les tentations locales. Des transversales comme s'il en pleuvait, des pot