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Libération

Luis Satorra, un défenseur à l'ANPEIl fait partie des onze joueurs en quête d'une autre équipe.

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publié le 6 mai 1997 à 3h20

Il a longtemps attendu, puis s'est résigné . Le 23 avril, Luis

Satorra, 27 ans, poussait les portes de l'ANPE. Comme la plupart de ses équipiers de Saint-Brieuc, il se retrouvait sans emploi après la liquidation financière du club. «Cela n'a pas duré une demi-heure. J'ai expliqué mon cas. L'agent connaissait la situation du club. Il m'a dit: "Je n'ai jamais vu une offre d'emploi de footballeur professionnel ici. Il savait que ma démarche était seulement motivée par les indemnités que je toucherai si je n'ai pas retrouvé de club en juillet.»

Luis n'a pas eu la chance de ses six copains qui on trouvé un nouvel employeur. «Jusqu'au 20 avril, on gardait toujours espoir. Maintenant, on sait que c'est râpé pour la fin de la saison.» Même s'il avoue ne pas gagner «des mille et des cents en D2, surtout quand on est défenseur», les soucis actuels ne sont pas d'ordre financier: «Notre salaire est versé intégralement par l'AGS (assurance de garantie des salaires, ndlr) jusqu'au 1er juillet.» Les pensées des 11 joueurs chômeurs se projettent plutôt vers la prochaine saison. «Les véritables contacts débuteront vers le 15 mai.» Toutes les destinations seront alors envisageables. En France, mais pourquoi pas ailleurs? «J'ai deux copains qui jouent à l'étranger: un en Ecosse, l'autre en Allemagne. Celui-ci m'a parlé de derbies de D2 dans le championnat allemand qui se jouent devant 75 000 spectateurs», se plaît à rêver Luis Satorra.

En attendant, chaque matin, celui qui est arrivé au club bri