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Libération

Nice, le paradis pour un pénaltyLe dernier de D1 gagne la Coupe de France, et l'Europe, face à Guingamp.

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publié le 12 mai 1997 à 2h58

Qui a coupé le son? Arjen Vermeulen qui, d'un tir à ras de terre sur

la droite du gardien guingampais Angelo Hughes, envoie rouler la Coupe de France sur la promenade des Anglais. Le Parc des Princes devient un tombeau de silence pour les 14 000 Bretons massés dans la tribune d'Auteuil. Plus un bruit et les Niçois, qui s'agitent comme les personnages d'un film muet.

En première mi-temps, l'OGC Nice n'a eu qu'une occasion. Un corner peu après vingt minutes de non-jeu, voire d'anti-jeu. Et qui tombe comme une aubaine sur l'arrière du crâne de Youssef Salimi, pour mourir dans les filets. Privé de Stéphane Carnot, son métronome, l'En Avant Guingamp claudique. Le match ressemble à ceux que l'on voit sous les préaux. Le ballon attire les joueurs, laissant de grandes flaques vertes inexplorées et, de part et d'autre, les joueurs ne parviennent pas à se passer le ballon plus de trois fois d'affilée. Aux vestiaires, Nicolas Laspalles, l'arrière gauche de Guingamp, n'y tient plus: «J'ai engueulé mes partenaires. C'était comme si on voulait pas faire le jeu.» Très offensif, celui qui a pris la place de Vincent Candela a plusieurs fois tenté sur son aile d'emballer le rythme. Ce qui justifiait au début de la seconde mi-temps sa prise de bec avec Jules-Edouard Corridon. «Je lui ai dit qu'on avait eu que deux, trois enchaînements et que si on voulait gagner quelque chose, il faudrait en réussir vingt à trente dans le match.»

Avec l'entrée de Stéphane Carnot, Guingamp se crée alors plus d'esp