Le FC Nantes sera-t-il jusqu'au-boutiste dans sa résurrection? Après
dix journées de championnat, cette saison, les Canaris n'avaient toujours pas goûté à la victoire. Après le douzième match, ils comptaient même 19 points de retard sur le PSG, alors leader de la D1. Puis les Nantais sont revenus des tréfonds du classement. Vingt-cinq matchs plus tard, à la veille de la dernière journée, samedi, ils sont deuxièmes et, à ce titre, qualifiés pour la Ligue des champions. Pour conserver son fauteuil de dauphin, le FC Nantes, qui se déplace chez le leader Monaco, doit faire, au pire, le même résultat que le Paris Saint-Germain, qui reçoit Strasbourg.
Si la mission des Parisiens semble en théorie plus accessible, les Nantais restent sur une série de trente matchs sans défaite. Désormais assurés d'une place européenne, ils peuvent jouer libérés, comme le confie leur entraîneur, Jean-Claude Suaudeau, pour qui «le championnat s'est achevé après la victoire aux dépens de Montpellier», samedi dernier. Retour sur une opération redressement.
Effectif limité. Une élimination en Coupe d'Europe peut être la pire et la meilleure des choses. Boutés de l'Intertoto par le Standard de Liège un soir d'été 1996, les Nantais avaient pris un sérieux coup sur le casque. Eux qui avaient encore présents dans les mollets les efforts fournis pour atteindre la demi-finale de la Ligue des champions quelques semaines plus tôt. «Notre programme s'appuyait sur l'Intertoto. Nous étions désorientés», reconnaît Sua