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Libération

La planète ovale dans tous ses étatsDu tournoi à 7 de Paris à Roumanie-France en passant par le Super 12.

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publié le 2 juin 1997 à 4h24

Samedi, 10 h, stade Charléty. Coup d'envoi du Air France Rugby Seven. Les organisateurs, qui aimeraient bien implanter le rugby à 7 en France, ont choisi de faire jouer le tournoi le week-end de la finale du championnat. Quelques Toulousains défroissent au vent frais leurs drapeaux. Il est un peu tôt pour l'ambiance. Les équipes de Corée, de Hong-kong, du Japon, passent en trombe. C'est un jeu vif, sur tout le terrain, avec les règles du XV, en courtes mi-temps. Pour leur plan communication, les organisateurs ont invité Jonah Lomu. Le jeune colosse néo-zélandais, malade, est dans la tribune. Il est toujours baraqué, signe des autographes et pense reprendre à l'automne. Sur le terrain, ça joue toujours à perdre haleine.

12h40, siège de la Société générale. Déjeuner annuel des présidents de club. Le président de la fédération parle dans la salle des coffres, devant la lourde porte blindée. Symboliquement, c'est épais. Mais le président Lapasset dit des choses intéressantes. La fédération est opposée aux compétitions de championnat de France en minimes. Trop de blessures trop graves à un âge où la priorité va à l'apprentissage. Mais l'Union des fédérations des oeuvres laïques et d'éducation populaire (Ufolep) en organise un en dehors de la FFR et les clubs s'y engagent. La fédé va faire pression. On passe à table dans la grande rotonde sous une belle verrière multicolore. C'est du Zola, mais de l'autre côté, celui de la Fortune des Rougon. Histoire naturelle de la famille du rug