Sydney envoyé spécial
L'entraîneur du XV australien a commencé la saison de manière catastrophique. Avant même que le XV de France, premier adversaire de l'année pour les Wallabies aujourd'hui à Sidney, débarque en Australie, Greg Smith a donné quelques interviews qui disaient à peu près: «Oh, la la, c'est la saison la plus dure depuis longtemps pour notre équipe, on va disputer onze tests contre les Français, les All Blacks, les Springboks, les Anglais, les quatre meilleures équipes du monde et contre les Argentins qui ne sont pas mal non plus.» Au fil de ses déclarations, les chroniqueurs ont relevé que le coach donnait une bonne dizaine de raisons pour que son équipe soit battue par les uns ou les autres. Trouver des excuses à la défaite avant que les matchs soient joués n'est pas une façon très prisée dans le sport anglo-saxon en général et en Australie en particulier. D'autant plus que la première saison de Greg Smith l'année dernière ne fut pas la meilleure des Wallabies.
Du coup, toute la presse australienne guette son premier faux pas et attend avec gourmandise de pouvoir se livrer à l'exercice favori des journalistes sportifs du monde entier: la polémique sur l'entraîneur et son choix des joueurs qui composent l'équipe. Le coup d'envoi a été donné hier matin quand David Knox, l'ouvreur des ACT Brumbies, finalistes du Super 12 (le tournoi entre les provinces australiennes, néo-zélandaises et sud-africaines), dépité de ne pas être sélectionné, a annoncé qu'il avait sig