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Libération

Jo Le Guen rame pour se faire entendre

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publié le 3 juillet 1997 à 6h33

Après le jugement des prud'hommes de Brest qui le déboute

partiellement de ses demandes envers son partenaire pour la traversée de l'Atlantique, et suite à une information parue dans Libération du 26 juin, le rameur Jo Le Guen tient à préciser qu'il ne considère pas la société Genev comme un sponsor: «C'est un producteur qui a misé 400 000 francs et récupéré l'événement grâce à mon abandon des droits sur les images et exploitations commerciales après la traversée.» Le Guen ajoute qu'il n'a pas réellement voulu réclamer des heures supplémentaires, mais ne demandait que son salaire normal pour les trois mois et demi passés à ramer, comme le prévoyait son contrat. «Puisque les relations sont devenues hystériques», explique-t-il, le contentieux a amené son avocat à demander une «interprétation stricte» du code du travail, d'où ces réclamations financières bien supérieures dans une histoire «sordide, stupide, triste à pleurer». Au-delà des sommes dues par contrat, le surplus aurait été intégralement versé à la société des sauveteurs en mer, Jo Le Guen s'y était engagé par écrit avant l'audience. «Je n'accepterais pas un franc de plus que ce qu'on me doit. J'ai respecté le budget, j'ai fait la traversée, j'ai participé aux animations commerciales pour signer des posters après l'arrivée, j'ai été correct, dit-il. C'est vrai, j'ai accepté d'être en congé sans solde durant la traversée pour arranger Genev parce que son assurance ne voulait pas me couvrir. Je ne demande que mes 12 000