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Libération

Athlétisme: championnats au soleil. Pour la première fois, les «France» se déroulent aux Antilles, en Martinique.

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publié le 4 juillet 1997 à 6h07

Les Antilles, enfin les Antilles. Depuis des décennies que ces îles

apportent champions et titres, jamais la Fédération d'athlétisme (FFA) n'avait fait traverser l'Atlantique à son championnat de France. Dommage réparé. Jusqu'à dimanche, le stade municipal Dillon de Fort-de-France, en Martinique, abritera cette joute annuelle de l'athlétisme hexagonal. Les 20 000 spectateurs attendus pourront toutefois s'interroger: pourquoi une si longue attente? «Il fallait tout simplement trouver un système de financement, car organiser des championnats là-bas coûte cher», constate Philippe Lamblin, 42 ans, président depuis février de la FFA. Faire voyager les championnats nationaux vers ces cieux ensoleillés multiplie en effet par trois le budget normal estimé à 800 000 francs. Et la FFA ne participe pas aux frais. Aussi le conseil général et le conseil régional martiniquais, épaulés financièrement par le ministère de la Jeunesse et des Sports, ont donc dû mettre la main à la poche. Les athlètes apporteront toutefois leur obole (symboliquement fixée à 500 francs) à l'organisation. «Rendons à César ce qui est à César, c'est mon prédécesseur (Jean Poczobut, ndlr) qui a donné l'impulsion pour monter cette compétition», ajoute Lamblin.

En fait, nombre de personnalités du sport olympique vedette se sont impliquées dans l'aventure, notamment Guy Drut, ministre des Sports au moment de l'attribution des championnats. Même le président de la République Jacques Chirac se réjouissait de voir les «Fr