Viendra, viendra pas? La question est sur toute les lèvres à la
Ligue de Martinique. Marie-José Pérec, qui avait confirmé lors de sa rentrée à Charléty qu'elle participerait fort logiquement aux championnats de France dans ses Antilles natales, n'a pas dit son dernier mot. Après ses piètres prestations lors des deux derniers sorties sur 200 mètres (23'17 à Paris le 25 juin et 22'76 mercredi à Lausanne), la «Gazelle» fera peut-être l'impasse sur le championnat de France, trois jours après avoir officiellement renoncé aux championnats du monde d'Athènes. Et la déception de poindre à l'horizon des îles. «Elle s'est engagée à venir dès le mois de décembre, rappelle Lucien Sainte-Rose, président de la Ligue martiniquaise, et j'ai toujours pensé que les athlètes de haut niveau avaient une parole. Je souhaite que Marie-José Pérec tienne la sienne.» Des paroles on ne peut plus claires qui traduisent malgré tout l'engouement que suscite la championne olympique. Car aux Antilles, où l'on se fait une fête d'accueillir la compétition, son absence risquerait de faire naître une immense amertume.
Marie-José Pérec, perpétuellement en quête d'adrénaline et de défis (elle espérait doubler sur 400 mètres - 400 mètres haies pour les Mondiaux), ne se satisfait pas de ses deux derniers chronos, et on la comprend. Elle ne court pas pour les accessits. Elle joue la gagne ou ne joue pas, mettant ainsi à la trappe toute compétition où elle ne récolterait que les miettes. Sa confrontation dimanche sur