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Libération

Once, Mapei, les gros budgets baissent la tête. Trop jeunes ou mal préparées, ces équipes n'ont pas obtenu le moindre succès cette année.

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publié le 25 juillet 1997 à 5h36

Montbéliard envoyé spécial

Hier matin Johan Museeuw a quitté la table du petit-déjeuner sans rien avaler. La veille au dîner, c'était pareil. Hier dans la matinée, le champion du monde est descendu de vélo pour terminer l'étape en voiture. Ça faisait plusieurs jours qu'il avait des embarras gastriques, et il se demandait pourquoi il continuait. Son directeur sportif à la Mapei, Patrick Lefévère, a décidé qu'il y avait d'autres objectifs et que la saison ne s'arrêtait pas au Tour. C'est heureux.

Excuses. Si on prend Deutsche Telekom, qu'on y ajoute Festina, qu'on pose Saeco et qu'on retient Gan et Mercatone Uno, qu'est-ce qui reste? Toutes les autres équipes sur le carreau. Des petites, mais c'était prévisible, leur but était de participer. Des grandes aussi, avec des gros budgets: Once, Rabobank, Banesto, MG-Technogym et la Mapei donc. Pas vues depuis Rouen. Pour la Once on sait. Depuis les Pyrénées, Laurent Jalabert incrimine la préparation physique de l'équipe et son programme d'avant-Tour. Son directeur sportif Manolo Saiz acquiesce, nuance mais prend tout sur lui. Ceci dit, se fourvoyer dans la préparation de la course la plus en vue de la saison ça ne fait pas trop sérieux.

A la Mapei, Patrick Lefévère a donc une autre défense. «C'est vous qui dites que c'est un échec. Nous avons eu quatre deuxièmes places.» Admettons, cet homme-là n'en démordra pas. Pour comprendre il faut revenir en arrière. Pavel Tonkov devait être le fer de lance de l'équipe au Tour. Mais après sa de