Le directeur général de la Société du Tour de France, Jean-Marie
Leblanc, nous a expliqué, avant le départ de la Grande Boucle, les raisons pour lesquelles il faisait halte chez Mickey.
Pourquoi le Tour s'arrête-t-il à Disneyland Paris?
Nous sélectionnons les villes-étapes sur candidature d'une mairie, d'un conseil général ou régional, ou encore d'un parc de loisirs. Le Futuroscope, par exemple, avait été choisi sur candidature du conseil général de la Vienne, le Puy-du-Fou sur celle du conseil général de Vendée. Là, c'est la première fois que la candidature est privée. Ils voulaient le départ: nous avons regardé le calendrier et, compte tenu du caractère particulier de cette année, nous avons refusé. Il y avait une dette morale qui nous a fait préférer Rouen pour célébrer le 10e anniversaire de la mort de Jacques Anquetil. En revanche, à Disneyland on fait plus qu'une étape (arrivée la veille au soir, contre-la-montre et départ d'étape) et ils paient en conséquence. De plus, il y a toute une logistique, des moyens de communications, un style, un décor, l'atmosphère d'une fête en fin d'épreuve. Si votre question est de savoir si Disney a offert plus d'argent que les autres candidats, Disney est dans les barèmes que nous appliquons normalement. Mais Disney offre des services en plus.
La superposition d'images entre les héros de Disney et ceux de la route ne risque-t-elle pas de troubler les spectateurs puristes du Tour?
Il y a le côté «culturel» et «patrimonial»du Tour de France q