Menu
Libération

Le volley de plage, pas beacheur. Beaucoup moins cher que le beach volley: les Estivales bretonnes.

Article réservé aux abonnés
publié le 29 juillet 1997 à 5h28

Saint-Cast (Côtes-d'Armor), envoyé spécial.

Entre le volley de plage en 3 contre 3 et le beach-volley en 2 contre 2, il y a plus qu'un différend linguistique. Il y a des milliers de dollars et un océan de mentalité. Le week-end dernier, alors que les meilleures paires planétaires de beach-volley avaient rendez-vous à Marseille pour l'étape française de la World Serie ­ le championnat du monde du 2 x 2 ­, le sable de Saint-Cast, station balnéaire bretonne, recevait une déferlante de volleyeurs de plage, formule 3 x 3, à l'occasion de la phase finale des Estivales des Côtes-d'Armor. En dix jours, la manifestation a drainé plus de mille équipes. 3 000 pratiquants qui font des Estivales le plus important rassemblement européen de volley de plage.

Cette discipline a pris racine dans le sable des Côtes-d'Armor dans les années 60. A Saint-Quay-Portrieux, où les meilleurs volleyeurs d'Europe se rencontraient chaque été en 3 x 3. Au début des années 80, le département breton accueillait ses premiers internationaux. Aujourd'hui professionnels de beach en 2 x 2, les Norvégiens Kwalheim et Maaseide, les Français Pénigaud et Jodard prenaient alors rituellement leurs quartiers d'été en Bretagne. «Le département possède une véritable culture du volley de plage, reconnaît Claudy Le Breton, président du conseil général des Côtes-d'Armor. C'est un excellent moyen d'animer le sable en plus de la promotion touristique maritime.»

Gros lots. Pendant ce temps, sur les côtes californiennes et brésilie