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Libération

Avec Takac, Nice repart à l'attaque. L'entraîneur doit ressouder le club européen, relégué en D2. Première journée de D1.

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publié le 2 août 1997 à 7h30

Nice envoyée spéciale

Les minots se poussent du coude. «Eh, c'est qui, lui?» A la sortie des vestiaires du stade Charles-Ehrmann, toutes les têtes ne sont manifestement pas familières aux gamins. Elles n'en seront pas moins quitte pour la séance d'autographes, à l'issue de l'entraînement matinal: une grande tape dans la main dix pas plus loin, comme si, renseignement pris, ce grand black inconnu, gentiment courbé sous le poids de son sac de sport, était finalement un ami de toujours. A une semaine de la reprise du championnat, l'OGC Nice n'avait pas achevé ses transferts. Mais déjà, neuf joueurs ont préféré quitter le club rétrogradé en D2 qui affronte ce soir le Red Star. Et autant sont venus rejoindre le vainqueur de la Coupe de France, seul club de seconde division promis à une saison européenne.

Transferts. Le milieu de terrain Thierry De Neef, après trois saisons à Nice, va jouer au Havre; l'attaquant Mohamed Chaouch a signé à Laval; et les défenseurs Thierry Crétier à Nîmes et Louis Gomis à Bordeaux. Quant à Frédéric Tatarian, prêté par l'OM, et Kubica par le Standard de Liège, ils ont regagné leurs pénates.

Sylvester Takac, l'entraîneur, se gratte la tête. «Nous sommes dans le flou pour les effectifs. Je dois encore recruter un ou deux attaquants, voire un milieu de terrain», confie l'ancien entraîneur de Sochaux, arrivé en catastrophe à Nice en décembre, après deux ans de chômage. Mais pour ce Serbe de 56 ans, l'affaire n'est pas simple: européen ou non, un club de D2