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Libération

Mondial 98. France Télécom joue son image mondiale. L'opérateur transmettra toutes les images, les sons et les données du Mondial. TDF aussi.

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publié le 4 août 1997 à 7h54

Michel Platini est content. «France Télécom ne nous donne pas un

centime, mais elle répond à tous nos besoins.» Le partenaire du Comité français d'organisation (CFO) de la Coupe du monde 1998 assurera tous les services de communication de l'événement en transportant les images, les voix et les données. Il servira les milliers de journalistes comme les officiels et les joueurs. «Les besoins en télécoms de l'événement correspondent à ceux d'une agglomération de 20 000 habitants, à cette différence que dix villes et une centaine de sites sont en jeu», explique Jean-Michel Serre, directeur du projet Coupe du monde à France Télécom. Au total, l'opérateur français mobilisera 1 300 agents pendant les trente-cinq jours de l'événement.

Liaisons doublées. Il joue gros avec le Mondial. Que TV Globo démarre son direct avec quelques secondes de retard, et le haro sur l'entreprise française sera aussi fatal qu'international. C'est parce qu'elle n'a pas droit à la faute que l'addition s'alourdit bien au-delà des aveux. Car, s'il est difficile de chiffrer les retombées du sponsoring pour une entreprise, une chose est sûre: le moindre impair fera très mauvais genre. Beaucoup d'argent dépensé pour, in fine, ne récolter que des quolibets. Officiellement, l'ensemble des prestations offertes gratuitement par France Télécom au CFO s'élève à 110 millions de francs. En fait, l'entreprise dépense bien davantage. Car elle avance des investissements qui n'auraient été réalisés que les années suivantes