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Libération

Au PSG, une boulette à 70 patates. Une «erreur administrative» pourrait lui coûter la Ligue des champions. Un organigramme replet.

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publié le 20 août 1997 à 7h16

«La bêtise coûte», comme titrait hier matin le quotidien

d'informations générales roumain Libertatea. Pour l'heure, Michel Denisot, président délégué du PSG, s'est contenté, lors d'une conférence de presse d'annoncer une «mesure disciplinaire» à l'encontre du fautif responsable dont il a tu le nom. Seul le lampiste paierait? La bourde est colossale: parce que le PSG a aligné Laurent Fournier, suspendu, lors du match aller du deuxième tour préliminaire de la Ligue des champions le 13 août à Bucarest contre le Steaua, l'Union européenne de foot (UEFA) a transformé la défaite 3-2 du club parisien en défaite par forfait 3-0. Autant dire que la qualification lors du match retour le 27 août au parc des Princes devient inaccessible. Le PSG devra battre le champion de Roumanie au minimum par 4 buts d'écart. Du fait de la requalification en «forfait», une victoire 3-0 n'ouvrirait pas droit aux prolongations. Michel Denisot a annoncé que le club faisait appel de la décision de l'UEFA, qui sera jugé à Genève vendredi.

La bêtise tout d'abord. Elle n'est pas le seul fait de Guy Adam, coordinateur sportif, officiellement responsable de la tenue de la liste des suspendus et autres sanctionnés. Au club depuis le début des années 70, il est assez contrit comme ça. Le staff du PSG est pléthorique. Le plus grand club français ne compte pas moins de trois présidents et quatre directeurs pour diriger 110 salariés et" 27 joueurs (lire ci-dessous). Il s'est même renforcé cette saison avec la venue