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Libération

Pioline avance, Kafelnikov s'arrête. Le Français accède au 3e tour de l'US Open après sa victoire sur Lapentti.

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publié le 30 août 1997 à 6h49

«Je serais déçu de perdre au premier tour de l'US Open, de perdre au

deuxième, bref ... de perdre.» Cédric Pioline, qui s'est qualifié hier pour le 3e tour de la dernière levée du Grand Chelem 1997, peut donc encore garder le sourire. Le Français, finaliste à Wimbledon début juillet, s'est facilement débarrassé de l'Equatorien Nicolas Lapentti (87e mondial). 6-0, 6-4, 6-2, en 1 h 33, le score est sans appel. «Ce ne sont pas des joueurs de top niveau, mais j'ai gagné chaque fois en trois sets secs (Il n'a laissé que quatorze jeux à ses adversaires, ndlr). Je n'ai donc pas à me plaindre et suis satisfait de mon jeu actuel.» Pioline, qui n'a gagné qu'un match en trois tournois depuis son brillant parcours sur le gazon britannique, a de quoi avoir un moral en béton avant d'affronter le vainqueur du match Boetsch-Paes. Le 7e US Open du 23e joueur mondial (1er tricolore) va-t-il ressembler à celui de l'année 1993, où il fut finaliste contre Sampras?

Si Pioline carbure, comme Lionel Roux qui a battu le Néerlandais Haarhuis, les autres Français Guillaume Raoux et Nicolas Escudé n'ont pas fonctionné au super. Le premier, pourtant vainqueur en trois sets, lors de son premier match, de la tête de série n° 8 et finaliste de l'Open d'Australie, Carlos Moya, a flanché dans l'ultime set du 2e tour contre l'Américain Jeff Tarango (6-4, 6-7 (6/8), 6-7 (3/7), 6-2, 6-4). Le second, «lucky loser» du tournoi des qualifications, repêché grâce au forfait du Suédois Thomas Enqvist, a quant à lui été