Genève de notre correspondant
Après des mois de suspens, c'est donc Athènes qui organisera les Jeux olympiques de 2004. A 19 heures, vendredi, Juan Antonio Samaranch, président du Comité international olympique (CIO) a décacheté l'enveloppe portant le nom de la capitale grecque et a prononcé en anglais la formule rituelle: «La ville qui aura l'honneur et la responsabilité d'organiser les Jeux de la 28e Olympiade est" Athènes.» Le maire d'Athènes et la présidente du Comité olympique grec, Giana Angelopoulos ont sauté de joie avant de signer aussitôt le contrat négocié par Juan Antonio Samaranch, qui leur assure d'ores et déjà un milliard de dollars en droits de télévision et recettes commerciales. Athènes a obtenu une large majorité absolue au 4e et dernier tour de scrutin avec 66 voix contre 41 à Rome. La capitale grecque a été continuellement en tête, suivie de près par Rome, Le Cap, Buenos Aires et Stockholm, quatre des onze candidates toujours en lice. La décision prise par les 107 membres de la session olympique n'est pas une surprise. Athènes était avec Rome, l'une des deux villes favorites. Candidats malheureux il y a quatre ans, les Grecs avaient entièrement revu leur copie et joué la sobriété. De nouvelles personnes avaient été nommées à la tête du comité national olympique, communiquant avec enthousiasme leur slogan: «Athènes a envie, Athènes est capable, Athènes est unique.» Berceau de l'organisation des premiers Jeux modernes en 1896, la ville a surtout mis en av