Réunis à deux pas du Parthénon, les Athéniens ont appris avec
bonheur le choix de leur ville pour l'organisation des Jeux olympiques de 2004. Un lâcher de ballons aux couleurs des anneaux olympiques a salué l'événement sur l'esplanade du palais du Zappion. Et les hauts parleurs ont ensuite diffusé du sirtaki et la foule s'est mise à danser. Le Premier ministre grec Costas Simitis y a vu l'occasion de voir se lever un «nouveau souffle» sur l'olympisme. Athènes n'a rien perdu pour attendre. La capitale hellène, candidate malheureuse pour les jeux du centenaire en 1996, où elle avait été battue par Atlanta, a reçu hier tous les suffrages des pays agacés par la victoire de Coca-Cola. Alors que Rome était donnée favorite, c'est Athènes qui arrive nettement en tête des cinq tours de scrutins. Toujours selon Costas Simitis: «les JO sont pour nous une une grande occasion de renforcer notre position internationale, de promouvoir les questions qui occupent le pays, et de créer des amitiés avec tous les pays du monde», a-t-il affirmé, arborant un grand sourire, de la tribune de la foire internationale de Salonique, qu'il inaugurait hier soir. Le choix d'Athènes «montre que la Grèce peut gagner si elle se prépare avec sérieux et travaille dans la bonne direction», a-t-il lancé, soulignant que l'organisation des Jeux serait aussi «une occasion pour le redressement économique et le développement» du pays.
Les quatre pays recalés ont réagi chacun à leur manière. Revanchard, Carlos Menem, l