Il paraît que la saison de rugby a commencé et les amis du jeu déjà
dépités reportent leurs espoirs sur la Coupe d'Europe qui débute samedi et surtout dimanche, les clubs britanniques ne jouant pas le jour des funérailles de Diana.
Depuis la mi-août donc, l'élite française a entamé son championnat et profité de la présence au sud des touristes pour échanger divers bourre-pifs et coups de satons du plus négatif effet. Quant à la beauté du jeu, elle a échappé aux vacanciers. En trois journées, le rugby français a fait un bond de vingt ans en arrière, l'année même où il se promet de basculer dans l'époque moderne en triant seize clubs sur le volet (au lieu de vingt) pour disputer le championnat l'année prochaine.
La coupe d'Europe pour sa part a déjà changé. Pendant six semaines en effet, jusqu'au 12 octobre, les meilleurs clubs d'Angleterre, du Pays de Galles, d'Ecosse, d'Irlande, d'Italie et de France vont se livrer à un véritable championnat en matches aller-retour pour une qualification. Les quarts de finale auront lieu les 8 et 9 novembre, les demi finales les 21 et 22 décembre, la finale le 31 janvier. Du coup, en occupant un trimestre pour sa troisième année d'existence, la compétition européenne a toutes les chances d'entrer dans les moeurs du supporter et d'éclipser jusqu'au printemps la triste épreuve nationale.
Ceci n'est pas indifférent. On peut considérer en effet que les quatre meilleurs clubs français sont engagés, que ces clubs, en ce qui concerne Toulouse et Brive