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Libération

Foot: 1er tour retour de la Coupe de l'UEFA, les Alsaciens se déplacent ce soir à Glasgow contre les Rangers. Strasbourg fait sa mue et la moue Nouveau propriétaire, nouvelle structure, mais sur le terrain, ça coince.

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publié le 30 septembre 1997 à 9h02

Strasbourg envoyée spéciale

Les Glasgow Rangers reçoivent Strasbourg ce soir. A chacun son enjeu pour ce match retour du premier tour de la coupe de l'UEFA. Pour Jacky Duguépéroux, l'entraîneur alsacien, il s'agit de faire la preuve du premier sursaut d'un club mal parti en championnat. Et ce, malgré quatre joueurs blessés et l'absence du fantasque attaquant Pascal Nouma, suspendu. 7 points seulement au compteur après la neuvième journée, le RC Strasbourg pointe à 16 points du leader. Autant dire que sauf miracle ce soir et/ou dimanche à domicile face au leader Metz, les jours de l'entraîneur sont comptés. Pour l'exemple. «Le Racing est le quatrième budget de la D1 et il était quatorzième du championnat au soir de la 8e journée (seizième après la défaite à Monaco samedi, ndlr). Ni les résultats ni la manière ne sont au rendez-vous», s'énerve le nouveau propriétaire Patrick Proisy. «Strasbourg n'est pas à sa place en championnat, mais l'an dernier à la même époque, on en était au même point (pour terminer finalement 9e, ndlr). Et heureusement que l'argent ne fait pas le classement. Milan AC en sait quelque chose"», rétorque Jacky Duguépéroux.

Le modèle écossais. Pour Patrick Proisy, le PDG du club et directeur général d'IMG France (filiale de la multinationale du management sportif), la confrontation européenne a un tout autre enjeu. «Les Glasgow Rangers, c'est un budget de 400 millions de francs, contre 130 millions seulement pour Strasbourg», siffle le finaliste de Roland-Gar