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Libération

Rugby: la revanche des clubs françaisLa victoire est belle pour Toulouse et Brive. Amère pour Bourgoin, quasi-éliminé.

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publié le 6 octobre 1997 à 11h24

Avant qu'elle ne se transforme en destin, Toulouse a donc vaincu la

malédiction du gigot à la menthe. A la quatrième confrontation contre un club anglais, le Stade Toulousain l'a emporté à Leicester. Il a suffi d'un petit point, 22-23, grâce à une transformation réussie à la fin du match par Delaigue suite à un très bel essai classique d'Ougier, une imparable combinaison entre Pelous, qui donne à Cazalbou, pour l'arrière monté à hauteur. A part ça, les Toulousains en ont vu de dures. S'appuyant sur un pack remarquable en défense et inlassable en attaque, ils ont connu de trop nombreux ratés dans le développement du jeu. A vrai dire, les trois-quarts toulousains, assez fragiles dans la défense de ligne, jouent un ton en dessous de leurs avants, faille rédhibitoire pour le développement du jeu complet auquel aspire l'équipe. Mais la victoire est belle qui permet aux champions de France de prendre enfin leur revanche et la tête de leur poule.

Autre grand club français, Brive l'a emporté 29-12 sur un autre grand club anglais, Bath. La victoire est large, la domination le fut aussi. Mais les Brivistes n'ont marqué que deux essais ce qui est fort mal payé. Les champions d'Europe ont souvent déstabilisé la défense de Bath pour réussir trop rarement le mouvement définitif. Mais il y a dans cette équipe des talents qui régalent le spectateur. Magne par exemple qui se rapproche de son envergure pendant le tournoi des Cinq Nations, ou Lamaison dont chaque geste compte. Situation bizar