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Libération

Italie et Angleterre ont un but, la France. Match décisif samedi à Rome. Enjeu: la qualification pour le Mondial.

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publié le 11 octobre 1997 à 11h48

Rome envoyé spécial

Le doux clapotis des fontaines, le choc des petites cuillères sur les tasses à café n'atténuent pas la crispation des footballeurs italiens qui doivent répondre d'un faux pas (match nul) commis en Géorgie le mois dernier. Un résultat qui a ouvert les voies de la qualification directe pour le Mondial 98 aux Anglais, que les hommes de Maldini affrontent samedi, lors de la dernière journée des éliminatoires de la zone Europe (groupe 2). Le foot anglais, on n'en parle plus ici avec condescendance depuis le dernier tour de la Ligue des champions où Manchester United a battu la Juventus (3-2). Et samedi les données du match sont simples: si l'Angleterre gagne ou fait nul, elle est qualifiée; l'Italie est donc condamnée à gagner pour éviter un barrage périlleux.

Si les Italiens sont coutumiers des qualifications sur le fil, il faut savoir qu'ils n'ont été absents des phases finales qu'une seule fois et que, possédant trois titres de champions du monde, un nouvel échec aurait un effet plus désastreux que n'importe quel changement de majorité politique. Aussi les joueurs sont dans leurs petits crampons, et veulent absolument éviter de charger leur calendrier avec un barrage.. Le doute qui s'est emparé des Italiens a également semblé naître du masque calme et impérial de Glenn Hoddle, l'entraîneur anglais, en passe de concrétiser sa révolution du jeu, décrite ici par son avant-centre Teddy Sheringham: «On sait jouer comme l'Italie quand elle veut gagner, la France q