Olivier Merle, le grand et fort seconde ligne, ne jouera pas
dimanche contre l'Argentine, pour la dernière journée de la Coupe latine. Il ne sera pas non plus remplaçant. La seconde ligne sera formée par Brouzet et Pelous. Les entraîneurs ont donc fait le choix de la mobilité et de la disponibilité dans le jeu. Car une fois de plus, et pour longtemps encore, le jeu est le maître mot pour le XV de France. Merle, qui sait être mobile, a déçu face à l'Italie et ne s'est pas rattrapé contre la Roumanie. Autre changement, Benazzi opérera au centre de la troisième ligne et Benetton, excellent mercredi à ce poste, glissera à l'aile. L'autre aile sera occupée par Laurent Cabannes. Une légère contracture avait privé le troisième ligne des Harlequins du match contre la Roumanie. Pour le reste, c'est un XV de France type, avec une ligne de trois-quarts commandée par Thierry Lacroix. Sur le banc des remplaçants, Joël Mignoni, 20 ans, demi de mêlée prometteur, attendra pour suppléer Jérôme Cazalbou.
La Coupe latine touche donc à sa fin. Face à l'Italie, la Roumanie et l'Argentine, elle aura permis au XV de France de se retrouver avant de rencontrer les Springboks le 15 novembre à Lyon et une semaine plus tard à Paris. Elle aura montré une fois de plus à Jean-Claude Skrela et à Pierre Villepreux que le travail d'entraîneur du XV de France est une longue patience. En effet, trois mois et demi après les avancées de la tournée en Australie, le dernier rassemblement de l'équipe de France les a