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Libération

Open de Bercy: balles jaunes d'or. Sampras, Becker et 54 autres au départ d'un des tournois les plus lucratifs.

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publié le 27 octobre 1997 à 10h45

L'Open de Paris, dont la douzième édition débute aujourd'hui à

Bercy, est maintenant bien campé dans son rôle d'ultime pépite du filon doré des tournois «Super 9» de l'ATP. Dotées d'un minimum de 2 millions de dollars et devant répondre à des critères précis quant à la participation des meilleurs joueurs mondiaux, ces épreuves s'inscrivent juste en dessous des tournois du grand chelem et du Masters.

Après Indian Wells (vainqueur : Chang), Key Biscayne (Muster), Monte-Carlo (Rios), Hambourg (Medvedev), Rome (Corretja), Montréal (Woodruff), Cincinnati (Sampras) et Stuttgart (Korda, hier), place à Paris, le plus généreux de sa caste derrière Key Biscayne, avec ses 2 550 000 dollars de prix, dont 393 000 (environ 2 millions de francs) au vainqueur.

Etre ainsi placé en fin de saison présente le risque de devoir accueillir des joueurs fatigués ou diminués. Et de supporter des forfaits de dernière heure, comme ceux de Goran Ivanisevic (n°4 mondial), de Mark Philippoussis (n°18), d'Albert Costa (n°20), d'Andreï Medvedev, d'Arnaud Boetsch, quart-de-finaliste l'an dernier mais hors de forme en ce moment, ou encore d'Andre Agassi, 102e mondial (!), qui a sans doute reporté à l'an prochain la proclamation de ses cannibales envies d'en découdre et a refusé la wild card (invitation) des organisateurs.

Malgré ces défections, le tableau (56 joueurs) présente tout de même dix-sept des vingt premiers mondiaux. Et, globalement, Bercy tire avantage d'être posté si près de la ligne d'arrivée. Car c'