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Libération

Y a-t-il une vie entre deux matchs? Visiter la capitale à l'occasion de l'Open, peu s'y aventurent.

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publié le 28 octobre 1997 à 10h49

Pour beaucoup de joueurs, la vie hors les matchs durant les tournois

en salle peut se résumer à tourner en rond. Dans le stade et ses entrailles, ou dans la chambre d'hôtel. Stade-hôtel. Trajet assuré en voitures officielles, autre vase clos où beaucoup se détendent en glissant au chauffeur leurs cassettes ou compacts préférés. Les heures à combler ne manquent pas, mais elles constituent souvent un temps libre en trompe-l'oeil. Quand un match est programmé en soirée, difficile de garder intacte sa disponibilité d'esprit.

L'Open de Bercy et les charmes de Paris provoquent pourtant chez certains une révolte contre cette existence de taupe. Le Belge Filip Dewulf, par exemple, demi-finaliste du dernier Roland Garros, et adversaire de Guillaume Raoux hier soir, joue même les touriste très organisés. Il connaît tous les coins et recoins de l'île de la Cité. L'an dernier, pendant Bercy, il a visité le château de Versailles et durant Roland-Garros, le musée d'Orsay. «C'est un endroit superbe, dit-il. J'aime beaucoup les musées en général. Même si, par pur chauvinisme sans doute, je garde une préférence pour les peintres flamands.» Cette semaine, Dewulf et sa compagne Annick ont encore un programme chargé: le Louvre et le musée Rodin. «C'est toujours un bonheur pour nous de revenir à Paris, souligne le champion belge. Mais nous visitons aussi les autres villes. A Vienne, par exemple, je m'en suis donné à coeur joie. En fait, ajoute-t-il, j'ai besoin de ce contact avec la vie ordinaire