Même s'il a perdu, mais en trois sets et face au n°1 mondial Pete
Sampras qu'il considère comme le meilleur joueur de tous les temps, Boris Becker a eu droit, dans la nuit de mercredi à jeudi, à une sortie triomphale à Bercy, tournoi qu'il a enlevé trois fois. Le public savait, en effet, qu'il ne reverrait plus en action l'ancien n°1 mondial, plus jeune gagnant de Wimbledon, à 17 ans, vainqueur de cinq titres du grand chelem, deux fois victorieux en Coupe Davis et quatre fois aux Masters. A 30 ans, Becker ne va cependant pas basculer brutalement dans la retraite. Il annonce même un programme relativement chargé au début de l'an prochain, avec des apparitions prévues à Dubaï, «quelques tournois indoor», Scottsdale, Key Biscayne, et «peut-être Indian Wells». Tout cela pour arriver au premier tour de Coupe Davis, après lequel, il «arrêtera sa décision». Interview. Depuis quand exactement avez-vous pris la décision de mettre un terme à votre carrière?
Dans mes rêves, je voulais l'achever sur une dernière victoire à Wimbledon. Mais le problème est qu'à partir du moment où l'on se met ça en tête, on ne peut plus gagner le tournoi. En janvier, j'avais programmé d'arrêter de jouer au plus haut niveau après Wimbledon. Seule ma femme était au courant. Je savais qu'elle ne l'avait pas vraiment pris au sérieux. Pour moi, ça l'était. Je voulais arrêter au sommet. Je ne souhaitais pas que les gens attendent que je parte. J'ai choisi le moment instinctivement. Et chaque jour des six premie