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Libération

L'ITALIE au Mondial par l'entree de secours. Un petit 1-0 contre la Russie lui a suffi.

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publié le 17 novembre 1997 à 12h17

Eliminatoires du Mondial 98, barrage retour, à Naples, Italie bat

Russie 1-0 (aller 1-1, Italie qualifiée). But: Casiraghi (53e) La Coupe du monde 98 a perdu un grand gardien de but, le Russe Ovchinnikov, et gagné une grande équipe, l'Italie, capable l'an prochain de se faufiler jusqu'à un 4e titre. Samedi soir, l'équipe de Cesare Maldini, ligotée par la peur de tout perdre, de faire scandale, comme le dira au vestiaire le Milanais Costacurta, a marqué un but de plus que la Russie et s'est ensuite totalement dédiée à la conservation de ce score devant 76 500 spectateurs qui mangeaient leur écharpe. Pour la sixième fois, le stade San Paolo de Naples a été le terrain d'envol des Azzurri vers une phase finale qui ne leur a échappé qu'une fois, en 1958 et sauvé le pays et la ville d'une étrange saison, dont Ravanelli redoutait les conséquences sur le moral de ses compatriotes. «Mais les gens, qu'est-ce qu'ils vont faire cet été, si nous ne nous qualifions pas?» Voilà Fabrizio rassuré, après avoir livré un match athlétique, où il a été de tous les postes, devant, derrière et même sur le banc, quand Maldini le fit sortir le souffle un peu court. «Maintenant je peux améliorer mon français. C'était important de se qualifier parce qu'il y a aussi beaucoup d'Italiens à Marseille». Di Matteo, le meneur de jeu, confiait à la presse britannique qu'il n'aurait pas lui non plus osé rentrer dans le vestiaire de Chelsea, sans son billet pour la France. Bonne affaire. San Paolo étant à la f