L'Américain Pete Sampras n'a plus qu'à remporter la finale de la
Coupe Davis (du 28 au 30 novembre en Suède), et sa musette de victoires aura fière allure à la fin de l'année. Après l'Open d'Australie en janvier, Wimbledon, la Coupe du Grand Chelem et le tournoi de Paris-Bercy entre autres, le numéro 1 mondial a empoché, hier à Hanovre, le Masters, épreuve réunissant les huit meilleurs mondiaux. En finale, il a terrassé le Russe Evgueni Kafelnikov 6-3, 6-2, 6-2, en une heure et vingt-huit minutes. Kafelnikov n'a jamais trouvé le rythme devant un joueur qu'il n'a fait chuter que deux fois en onze confrontations. Sampras gagne ainsi son quatrième Masters, en cinq finale et huit participations. Pete Sampras, qui n'a perdu aucune des huit finales disputées cette année, se rapproche ainsi du record (cinq succès aux Masters), qui appartient à Ivan Lendl. Il rejoint d'ores et déjà le Roumain Ilie Nastase.
Le sacre d'hier vaut à Pete Sampras d'avoir été élu meilleur joueur des vingt-cinq dernières années, par un jury de cent joueurs, directeurs de tournoi et journalistes, réunis sous l'égide de l'ATP Tour. Toujours présents lors des grands rendez-vous, Sampras, 26 ans, devient à mesure que le temps passe de plus en plus difficile à vaincre dans les moments capitaux. Depuis 1993, il n'a jamais omis de s'adjuger une levée du Grand Chelem (deux en 1993, 1994, 1995, une en 1996 et deux en 1997). Son palmarès donne presque des complexes à ses émules. Sa nonchalance et sa langue pendante, l