Vincent Guérin (Paris SG), Antoine Sibierski (AJ Auxerre) et
Dominique Arribagé (Toulouse FC) ont annoncé hier qu'ils feraient appel de la suspension de six mois ferme et douze mois avec sursis, prononcée par la commission de contrôle de la Fédération française de football, réunie dans l'après-midi à Paris. Les trois hommes contrôlés positif aux anabolisants (nandrolone), avaient quinze jours pour faire appel, cet appel étant suspensif. Les joueurs sanctionnés ont réagi aussitôt. «On ira jusqu'au bout. La Fédération française de foot ne nous a jamais soutenus. La Fédération française de judo est plus intelligente car elle a pris le temps de réfléchir (1). C'est mon avenir qui est en jeu, mon intégrité et ma carrière», a déclaré le joueur du PSG, tandis que le Toulousain déplorait cette «sanction terrible». «Le condamné à mort se retrouve sur l'échafaud pour un crime qu'il n'a pas commis. Nous réclamions seulement la constitution d'un comité scientifique.» Quant au Bourguignon, il restait sous le choc: «C'est très dur, le seuil de dopage est à 2 nanogrammes (de trace de nandrolone par millilitre d'urine, ndlr), je suis à 2,1 et je suis sanctionné.»
Ces trois joueurs avaient été contrôlés positifs lors de matches comptant pour le championnat de France de D1, un contrôle confirmé par une contre-expertise. Sibierski (23 ans) avait été contrôlé positif le 26 septembre lors du match Metz-Auxerre, Arribagé (26 ans) le même jour à l'issue de la rencontre Toulouse-Guingamp, alors que G