Le dopage a encore fait des remous en marge des championnats du
monde de natation. Quatre cas chinois ont été révélés par la Fédération internationale (Fina). Trois nageuses, Luna Wang, Cai Huijue et Zang Li, et un nageur, Wang Wei, ont été déclarés positifs au Triamterene. Le Triamterene est un diurétique qui permet une perte rapide de poids et, surtout, diminue la concentration dans les urines de produits interdits. Il sert fréquemment à masquer l'usage de stéroïdes anabolisants, engrais musculaire indémodable. Les quatre nageurs incriminés appartiennent tous au club de Shanghai, dont les membres avaient réalisé de surprenantes performances notamment deux records du monde féminins lors des jeux chinois en octobre. Les contrôles ont été effectués le 8 janvier, en Australie, avant le début des Mondiaux. Les nageurs, suspendus, seront entendus par la Fina après les résultats de la contre-expertise. Mais la Fina, qui vient de consacrer un budget record aux contrôles antidopages n'est pas d'humeur clémentes ces jours-ci. Elle a condamné, hier, à quatre ans de purgatoire la Chinoise Yuan Yuan. Ses bagages, interceptés à Sydney, recelaient treize tubes de somatropine, une hormone de croissance. Son entraîneur, Zhou Zewen, écope, lui, de quinze ans de suspension. L'entraîneur australien Don Talbot a réclamé l'exclusion pure et simple de l'équipe chinoise. Il s'appuie sur les règles de la Fina, qui stipulent qu'en cas de dopage aux stéroïdes de quatre nageurs d'une même nation