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Libération

Le Red Star au Stade de France sur la pointe des cramponsLe club serait prêt à y jouer sous certaines conditions.

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publié le 16 janvier 1998 à 16h19

Aux alentours de Pâques, le Stade de France à Saint-Denis, construit

pour la Coupe du monde de foot, va accueillir une belle kermesse: le Red Star y fêtera, en voisin, son centenaire avec un an de retard. Le club de Saint-Ouen, aujourd'hui en queue de peloton de la D2 mais au passé glorieux ­ il fut quatre fois vainqueur de la Coupe de France dans les années 20 ­, avait été fondé en 1897 par Jules Rimet, l'«inventeur» de la Coupe du monde. Le Red Star s'imposera-t-il dans la foulée comme le club résident de la nouvelle basilique du sport français? Après le forfait quasi définitif du candidat francilien évident, le PSG, premier club professionnel français par son chiffre d'affaires et le nombre d'abonnés, la question est sur toutes les lèvres.

Marie-George Buffet, ministre de la Jeunesse et des Sports, pousse à la roue et s'impatiente. Car l'Etat s'est engagé à verser au consortium concessionnaire de l'ouvrage une indemnité de 50 millions de francs les deux premières années, et 70 millions la troisième, en cas d'absence de club résident. La ministre a annoncé hier qu'elle organisera sous un mois une table ronde avec tous les partenaires potentiels pour accélérer le dénouement d'un feuilleton qui risque de se transformer en cauchemar pour le contribuable. Seront conviés les représentants de l'Etat et des ministères concernés, ceux des principales fédérations sportives, des collectivités locales, des clubs intéressés par son utilisation et le consortium qui exploite le stade. A c