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A Melbourne, ça va chauffer pour Sampras et Hingis. Les numéros 1 mondiaux favoris de l'Open d'Australie.

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publié le 19 janvier 1998 à 16h29

Melbourne correspondance

Trop tôt? Trop loin? Trop chaud? Sans doute. Et pourtant" La dinde de Noël à peine digérée, les bobos de la saison dernière à peine guéris, les meilleurs joueurs et joueuses de tennis du monde se doivent déjà d'honorer à partir d'aujourd'hui le premier grand rendez-vous de l'année: l'Open d'Australie à Melbourne Park, dans la chaleur souvent torride de l'été austral. Vrai départ d'une nouvelle campagne planétaire et première levée des tournois du Grand Chelem qui, de Melbourne à New York en passant par Roland-Garros et Wimbledon, constituent l'Olympe du tennis. Deux jeunes dieux règnent tout là-haut: Pete Sampras et Martina Hingis. Mais, pour être craints, ces dieux-là ne sont jamais totalement vénérés, et la principale curiosité de cette quinzaine portera sur leur capacité à défendre leur statut au ras du rebound ace (la surface en dur).

Pete Sampras, tenant du titre, déjà double vainqueur en Australie, poursuit des buts que les joueurs ordinaires ne peuvent caresser qu'en rêve. Parviendra-t-il à remporter son onzième grand titre, pour égaler Bjorn Borg et Rod Laver, et s'approcher à une encablure du record: les douze trophées de l'Australien Roy Emerson? Ou au contraire affichera-t-il son visage humain, celui qui lutte, qui souffre, qui perd parfois?

Défaillances. Sujet à quelques défaillances spectaculaires souvent dues à un problème d'anémie congénitale qui peut le vider de toute énergie, Pete Sampras a déjà eu son lot de douleur dans la fournaise