Après avoir «frôlé la correctionnelle» à l'automne, Jacky
Duguépéroux, l'entraîneur du Racing Club de Strasbourg, peut à nouveau se faire du souci. Le club, qui reçoit Lyon ce soir, avant de se déplacer samedi à Bordeaux, va connaître deux journées de championnat décisives cette semaine. Strasbourg, qui piétine à la 16e place, est en effet en position de relégable. Et les premiers jours de l'année ont été bien sombres pour les Alsaciens, qui affichent un bilan désastreux: trois défaites en trois rencontres, dont un échec à Paris le 11 janvier pour la reprise du championnat après la trêve hivernale. Le 5 janvier dernier, ils se font sortir dès leur entrée en Coupe de la Ligue par Cannes, 3-2, après avoir mené une bonne partie de la rencontre. Mais il y a pire, Cannes n'est après tout classé qu'un rang derrière Strasbourg en championnat. Le 17 janvier, c'est Epinal, un club de National (l'équivalent de la 3e division), qui parvient à ruiner leur dernière chance d'être européen l'an prochain. En 32es de finale de la Coupe de France, Epinal s'impose chez lui 2 à 1. On imagine la consternation des supporters. Patrick Proisy, l'ambitieux nouveau président du club, racheté l'an dernier par le groupe américain IMG-McCormack pour 7 millions de francs, exprime sa rage. «Depuis la trêve, ce n'est pas brillant. On se fait éliminer de la Coupe de France, cela fait mal. Par Epinal en plus, cela m'est resté en travers de la gorge», tempête l'ancien joueur de tennis, finaliste à Roland-Garr