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Tennis: Open d'Australie. Les soeurs Williams, perles et profits. Les Américaines s'affrontaient au 2e tour. Elles auraient préféré le faire en finale. Principaux résultats. d'hier

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publié le 21 janvier 1998 à 16h36

Melbourne, correspondance.

Un cliquetis de perles annonce que vous allez la croiser ­ ou les croiser ­ à l'angle du prochain couloir. Attention, Venus et Serena Williams n'ont pas pour habitude de s'effacer. L'insolente assurance des deux soeurs américaines a chamboulé, en quelques mois, tous les repères que l'on pouvait avoir dans le tennis féminin. Il est vrai que ceux-ci ont déjà été passablement brouillés l'an dernier par l'irruption au sommet de Martina Hingis (16 ans), première de la classe des surdouées, dont font également partie la Croate Mirjana Lucic et la Russe au glamour de top model Anna Kournikova.

Mais, les Williams, c'est autre chose. Du romanesque et du rocambolesque à haute dose. Pas mal de mystères, aussi, sur la personnalité réelle de ces jeunes filles. Et quand il fut établi que Venus allait être opposée à Serena, ce mercredi, au deuxième tour de l'Open d'Australie, on eut la certitude, que 1998 serait, non pas l'année de Venus Williams, comme on avait pu le croire, mais l'année des Williams.

Sisters actes. Les premiers signes du hold-up médiatique qui s'annonce ne tiennent pas seulement au vernis de l'apparence, à la cascade de perles qui leur tient lieu de coiffure ou à certaines déclarations fracassantes. Ils trouvent leur origine dans l'action et les résultats. Venus, pour son premier US Open, l'an dernier, parvenait en finale à 17 ans. Quant à Serena (16 ans) elle disputait en novembre à Chicago son deuxième tableau final d'un tournoi du WTA Tour: à