L'Américain Pete Sampras est comme convenu au rendez-vous des

Internationaux d'Australie pour défendre son titre. Il s'est qualifié, hier, pour les quarts de finale face au Marocain Hicham Arazi 7-6 (11/9), 6-4, 6-4). Il est beaucoup plus surprenant de retrouver en huitièmes de finale son compatriote Andre Agassi. Tombé à la 87e place mondiale, le «Kid de Las Vegas» a redoré son blason en terrassant l'Italien Gaudenzi 6-2, 6-2, 6-0 au troisième tour. Plus léger de quelques kilos, l'ancien n° 1 semble enfin avoir recouvré sa célérité. Celle qui lui avait permis de s'imposer dans trois tournois du Grand Chelem (Wimbledon en 1992, US Open en 1994 et Australie en 1995). Sampras, qui se souvient que son compère lui a maintes fois donné du fil à retordre et commence à se lasser de sa domination, ne pourra que s'en réjouir. Au menu d'Agassi le ressuscité se présentait la nuit dernière un morceau de choix: l'Espagnol Berasategui. Ce dernier avait en effet contrecarré samedi les illusions de la coqueluche australienne Rafter, dauphin de Sampras au classement mondial. Le vainqueur de l'US Open a chuté sur ses terres en seizièmes de finale 6-7 (2/7), 7-6 (9/7), 6-2, 7-6 (7/4).

Impressionnant et déterminé, Cédric Pioline n'avait abandonné que sept jeux à l'Espagnol Alex Correjta, lors de son troisième tour. Hier, en huitièmes de finale, ses coups n'ont pas été aussi tranchants face au Tchèque Petr Korda (n° 7). Défait 6-4, 6-4, 3-6, 6-3, le n° 1 français n'a jamais inquiété Korda, en plei