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Libération

Stade de France: accord sur les panneaux de pub Le consortium a enfin trouvé sa régie, qui devrait défendre les intérêts des fédés de foot et de rugby.

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publié le 5 février 1998 à 19h38

Le consortium du Stade de France s'apprête enfin à officialiser

aujourd'hui, selon nos informations, la signature d'un contrat de régie publicitaire pour les événements sportifs organisés dans la nouvelle enceinte. Le consortium a choisi de confier l'affaire à un binôme inédit: ISL-Groupe Jean-Claude Darmon, les frères ennemis de la vente des panneaux publicitaires dans les stades français. Darmon oeuvre pour une dizaine de clubs de D1, tandis qu'ISL, le géant suisse, est en contrat avec Metz. Il était temps. Car les fédérations sportives concernées, foot et rugby, commençaient à donner de la voix, ne sachant pas, à la veille de leurs premiers matchs respectifs, à quelle sauce elles allaient être mangées (Libération du 22 janvier).

Le match inaugural du 28 janvier (France-Espagne) avait déjà rôdé le binôme, en catastrophe. Darmon et ISL, contactés pour ce premier contrat de régie ponctuel, avaient réussi à vendre les panneaux électroniques du tour du terrain, plus quelques autres répartis sur les gradins ou derrière les buts. Au total, les recettes publicitaires, assises pour beaucoup sur des marques espagnoles, s'étaient élevées à environ 4 millions de francs pour cette soirée. Une semaine avant le match, le président de la Fédération française de foot, Claude Simonet, comme Bernard Lapasset, son homologue du rugby, s'était inquiété des risques de concurrence déplacée. Jean-Claude Darmon, partenaire traditionnel de la Fédération française de foot (FFF), avait finalement obten