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Libération

Le Japon pris aux jeux. Nike au garage.

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publié le 20 février 1998 à 18h39

Nagano envoyé spécial.

C'est là, à deux pas de la patinoire de Big Hat, à une centaine de mètres du centre de presse, mais totalement incognito. Juste une pancarte en japonais et un sigle stylisé qui indique une ruelle sombre. Il y a bien une enseigne au-dessus de l'entrée principale, mais elle indique «Car Town», le nom du garage qui se trouvait sur les lieux avant les Jeux. Pourtant Nike, le fabricant américain, est bien là. La marque doit rester discrète, pas une virgule dehors. Elle n'est pas sponsor officiel et ne peut donc pas rentrer officiellement dans le giron olympique. Adidas veille. «C'est juste un "Athlete Hospitality Center, précise Michelle McSorley, chargée des relations publiques. Ce sont nos premiers Jeux olympiques. Nous sommes juste là au service des athlètes pour les encourager et travailler avec eux sur les innovations.» De fait, l'entrée est réservée aux compétiteurs sponsorisés par Nike. La marque, qui «possède» près d'une trentaine d'athlètes présents aux Jeux, tente une percée dans le monde des sports d'hiver. «Nous avons un contrat avec la fédération canadienne de snowboard, mais aussi un accord avec la fédération internationale de hockey, continue Michelle McSorley. Nous fournissons l'équipement de toutes les équipes de hockey féminines et masculines.» La manufacturier compte évidemment entrer de manière plus officielle aux prochains Jeux, à Salt Lake City. Cette année, Nike a également pris une vitrine dans le ski de fond avec les athlètes ké