De ce côté-là, pas le moindre doute. Pour battre Khalid Rahi-lou,
champion WBA (World Boxing Association) des superlégers, en ce moment, il faut être très fort. L'Américain Frankie Randall, qui a plié au onzième round il y a treize mois lors de l'attribution du titre, peut en témoigner. Comme peuvent également l'assurer, la main sur leurs anciennes meurtrissures, ses deux derniers adversaires, Marty Jakubowski et Silvio Rojas. Si doute il doit y avoir, avant la deuxième défense de son titre, samedi soir à Bercy, ce n'est donc pas sur la valeur de Rahilou, mais plutôt sur la capacité de son challenger à faire mieux que lui donner la réplique. Bien qu'en boxe tout, ou presque, soit possible et permis, on voit mal comment Jean-Baptiste Mendy pourrait détrôner Rahilou, actuellement en pleine montée en puissance. Et pourtant, le challenger est loin d'être un inconnu. Si son palmarès plaide largement en sa faveur, son temps semble révolu après les mille péripéties d'une superbe carrière. Mendy détint la portion WBC (World Boxing Council) des superlégers, d'avril 1996 à mars 1997, cédant son titre à sa première défense. Ce qui aurait pu être l'opportunité d'une élégante sortie, ne fut vécue par Mendy que comme un échec, s'ajoutant à une liste déjà longue de préjudices divers et variés; de frustrations appelées à être désinhibées. Et pas ailleurs que sur un ring. Alors, Jean-Ba a repris le fil de son histoire de boxeur. Alors, après un petit combat sans grande signification remport